Trois fois rien

Cela faisait un petit moment que j’avais envie d’un paravent sur ma petite terrasse, pour cacher à la vue un bloc de chauffage pas très esthétique.

Il me fallait donc une structure avec 2 panneaux, capable de résister au soleil et à la pluie 5 mois de l’année.

Ne trouvant pas ce que je cherchais dans le commerce ou sur Le Bon Coin (et n’ayant pas envie d’y mettre trop cher au vu de son utilisation ponctuelle), je commençais à réfléchir à le faire moi-même quand je suis tombée sur ce vieux paravent en bois à une vente caritative à l’automne dernier.

Au prix de 2 euros, je vous avoue ne pas avoir hésité longtemps 😉

En allant cherchant ma toile cirée pour mon caddie, je suis tombée sur cette toile à transat, qui au-delà d’un motif très sympa, a l’avantage d’être traitée pour un usage extérieur.

J’en ai embarqué 3 mètres (au pif car je n’avais pas pris les mesures) pour la modique somme de 18 € (6,99 € le mètre).

J’ai été chanceuse car cela correspondait bien à la longueur des 2 pans dont j’avais besoin.

 

Après avoir poncé grossièrement le bois, j’ai appliqué 2 couches de vernis extérieur qui me restait de la rénovation de mes dalles de terrasse.

Les charnières d’origine étant en piteux état, un petit tour au BHV m’a permis de trouver leurs remplaçantes au prix de 2 € et quelques les 2.

Un peu de couture pour les ourlets de la toile et voilà le résultat :

J’en profite pour vous présenter la table de nuit de Petite Soeur, qui la réclamait à corps et à cris depuis que j’avais repeinte celle de Grande Soeur.

Un an plus tard, je me suis enfin attelée à la tâche et j’avoue avoir eu un peu plus de mal que pour la première.

 

En effet, j’ai dû faire appel à l’Homme car la planche constituant le fond étant bien fendue, le découpage d’une pièce adaptée était indispensable (et je ne touche jamais à la scie sauteuse) ; les premières charnières achetées ne correspondaient pas au sens d’ouverture (la gauche, la droite, toussa toussa) ; les jolis boutons de porte en porcelaine dénichés en méga soldes avaient un pas de vis beaucoup trop long qu’il a fallu couper (et couper du métal, comment dire ?), la peinture qui bavait malgré le scotch de masquage et qu’il a fallu retoucher au pinceau fin …

J’ai fini le pot de peinture entamé pour le chevet de Grande Soeur (et le miroir cutomisé ici) et utilisé un reste de peinture blanche pour l’intérieur.

 

Tout cela m’a donc pris un peu plus de temps que prévu mais au final, Petite Soeur est aux anges et c’est tout ce qui compte !

Et parce qu’il me restait un fond de peinture grise, j’en ai profité pour repeindre cette patère un peu démodée qui traînait à la cave, datant de la fin des années 80 et sans grand intérêt.

2 couches de peinture et un peu de masking tape plus tard, voilà une patère modernisée !

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