De bric et de broc

Etagère collection 2009

Si vous me suivez depuis trèèèès longtemps, vous vous souvenez peut-être de cette étagère que nous avions bricolé pour notre terrasse à partir de notre ancien cadre de lit Ikea ?

Avec le temps (11 ans quand même), le bois avait fini par devenir tout gris et ne plus ressembler à grand chose. J’avais dans l’idée d’en installer une nouvelle « quand j’aurais le temps » et avait esquissé un croquis de ce que j’imaginais (qui remonte à 2 ans).

Je pensais essayer de trouver quelque chose sur le Bon Coin ou utiliser la gamme Hejne de chez Ikea pour la customiser. Le projet était en latence, comme beaucoup d’autres ;-), mais le confinement nous a donné envie de nous occuper en faisant quelque chose de concret et nous nous sommes motivés pour bricoler un peu.

Confinement oblige donc, nous avons dû faire avec les moyens du bord. Et il se trouve que notre garage regorge de merdouilles trésors : entre les trucs récupérés dans la rue et les chutes de matériel qu’on garde parce « qu’on ne sait jamais », il y a de quoi faire ! La preuve c’est qu’on est tombés sur cette structure, une ancienne penderie abandonnée dans la rue et que mon homme avait ramassée, qui convenait tout à fait à notre projet d’étagère.

Une fois les différents éléments de la structure découpés dans les bonnes mesures et vissés entre eux, il a fallu trouver les planches. « Faire avec ce qu’on a » étant le maître mot dans les circonstances actuelles, on a fait comme on a pu.

Cela a été plus folklorique et nous nous sommes retrouvés avec 3 niveaux d’épaisseur et de matière différentes, que nous avons fait tenir avec des équerres récupérées sur l’ancienne étagère. J’ai badigeonné le tout avec du rebouche-pores, vestige d’un reste de bricolage passé, afin que le bois n’aspire pas toute la peinture.

Fort heureusement, il me restait un demi pot de peinture métallique à effet martelé, que j’avais utilisée pour mon meuble métallique ici. J’avais dernièrement repeint un vieux tabouret à l’assise en plastique et une table basse, également avec le plateau en plastique, tous les deux provenant d’Ikea ; et je n’avais pas tout utilisé.

Outre le fait qu’elle est conçue pour l’extérieur et qu’elle protège le bois des intempéries, elle a permis d’uniformiser le tout. J’ai dû beaucoup l’étirer, du coup l’effet martelé n’est pas flagrant mais ça rend pas trop mal.

Comme il ne m’en restait pas suffisamment pour tout faire, je me suis concentrée sur le dessus des planches et les montants. L’arrière comme le dessous des 2 planches du bas sont restés en l’état. Quand ce sera possible, je rachèterai de la peinture pour finaliser tout ça.

En tout cas, le résultat nous plaît beaucoup, et prouve qu’on peut faire pas mal de choses avec juste de la récup’ !

Il ne reste plus qu’à l’agrémenter avec des plantes que nous achèterons une fois le confinement terminé car pour l’instant, c’est un peu la dèche… On ne peut pas tout recycler non plus 😉

 

Repose-pied DIY

Quand l’expression « il y a loin de la coupe aux lèvres » prend tout son sens : j’ai acheté ce repose-pied pour 2€ à une vente caritative en Novembre 2014, soit plus de 5 ans ! J’ai d’ailleurs mis un moment avant de remettre la main sur ces photos…

Lors de la même vente, j’avais aussi fait l’acquisition d’une chute de tissu gris foncé pour l’assise. Je me disais qu’avec une peinture jaune, le rendu pourrait être sympa.

J’ai démonté l’assise et retiré le tissu en velours et la mousse plus que fatiguée, et j’ai poncé et repeint les pieds avec une sous-couche, avant de ranger le tout en attendant d’acheter la peinture et trouver de quoi rembourrer l’assise… Durant plus de 5 ans donc…

Et puis là, pendant les vacances, et avec l’arrivée d’un nouveau canapé (nouveau ne voulant pas dire neuf puisque je suis passée par Le Bon Coin #zerodechet), je me suis motivée pour enfin terminer mon projet.

J’ai donc peint les pieds en jaune et posé un vernis de protection transparent, tout en renforçant un des pieds qui était fendu (cf les 2 premières photos), à l’aide de clous. Le mieux aurait été de mettre de la pâte à bois mais je ne pouvais plus attendre !

J’ai récupéré un vieux coussin Ikea que j’ai recouvert de tissu. Le plus délicat a été de trouver un solution pour les angles. Après avoir fait plusieurs essais, j’ai opté pour un pliage un peu compliqué mais qui permet d’avoir des angles plutôt nets.

 

J’ai tout fait tenir avec des agrafes et ai terminé par un rectangle de tissu pour obtenir un rendu plus propre, même si personne ne retourne un repose-pied pour voir le dessous, soyons clairs !

J’ai utilisé des vis à bois pour fixer l’assise aux pieds, et voici le résultat :

En plus, il se trouve que par un heureux hasard, la couleur du tissu que j’avais choisi à l’époque est complètement raccord avec celle du nouveau canapé : elle est pas belle la vie ?

 

DIY Zéro déchet : la poudre pour lave-vaisselle

Vous savez que j’essaye d’appliquer les principes du zéro déchet depuis quelques années, entre les éponges tawashi, la diminution de ma consommation, le réflexe seconde main et autres essais de dentifrices.

Dernièrement, j’ai tenté de faire ma propre poudre pour le lave-vaisselle, grâce à des infos glanées sur la toile, et je voulais partager avec vous ma recette, que j’ai testée et fait évoluer à l’usage.

A la base, j’utilisais des pastilles bio avec un film soluble (0,20 € l’unité), achetées en vrac chez 3 Petits Pois et j’avais envie de tenter la version en poudre.

Après une recherche sur le net, j’ai identifié les ingrédients nécessaires à la réalisation :

  • 60 g de Cristaux de soude
  • 60 g d’Acide citrique
  • 40 g de Sodium Coco Sulfate

Ce dernier ingrédient n’était pas disponible dans mon épicerie bio préférée et c’est donc chez Aroma Zone que je l’ai déniché, ainsi que pas mal d’autres choses dont je vous reparlerai à la fin de l’article. Cette enseigne dont j’avais beaucoup entendu parler mais sans jamais vraiment y prêter attention, a ouvert un immense magasin depuis quelques mois au Grand Hôtel Dieu.

J’ai donc fait un premier essai en mélangeant tous les ingrédients dans un bocal et à raison d’une cuillère à café par lavage, j’ai pu en effectuer une vingtaine.

Pour la 2ème mouture, comme il me restait peu de Sodium Coco Sulfate, je n’en ai mis que 10 g et cela n’a rien changé de façon visible.

Le bilan était le même pour les 2 essais : la vaisselle était globalement propre mais il restait parfois des traces.

Renseignement pris, j’ai rajouté du Percarbonate de Soude à ma préparation, pour son côté dégraissant et nettoyant et le résultat est dorénavant tout à fait satisfaisant, pour le cycle classique à 45/65°C.

Donc voici ma recette :

  • 60 g de Cristaux de soude (0,31 €)
  • 60 g d’Acide citrique (0,47 €)
  • 30 g de Percarbonate de soude (0,5 €)
  • 25 g de Sodium Coco Sulfate (0,75 €)

Soit un coût d’environ 2 € pour une vingtaine de lavages, ce qui diminue de moitié le prix par rapport aux pastilles.

Pour le liquide de rinçage, cela fait des années que je l’ai remplacé par du vinaigre blanc. Quant au sel régénérant, j’utilise du « spoun » que j’achète en vrac chez 3 Petits Pois : c’est un format plus gros (à peu près de la taille d’une pastille lave-vaisselle justement) donc qui met plus de temps à se dissoudre et qui dure plus longtemps que le format classique.

Je vous disais donc que j’avais acheté d’autres choses chez Aroma Zone, qui pour le coup est une super découverte, tardive certes mais top, notamment de quoi fabriquer ma propre crème de jour. Actuellement en phase de tests, je vous en reparle dès que j’aurais avancé sur la question.

Bonne semaine à vous !

 

Changement de SLip

Cela faisait presque 7 ans que le blog arborait fièrement cette bannière, et je me suis dit qu’il était grand temps de changer de SLip.

Parce que le blog a évolué : les carnets de voyage sont plus nombreux qu’avant, ayant pris l’habitude de partager nos destinations plus ou moins lointaines et notre organisation. Et même si je parle toujours de fringues et de beauté, l’orientation zéro déchet et l’achat responsable ont pris une place centrale dans les articles, en résonance avec mon quotidien et mes préoccupations.

Et puis parce que j’avais envie de nouveauté, certes, mais tout en restant fidèle à l’artiste SLip, dont je vous ai déjà parlé , ici et encore .

Comme le travail de SLip me plaît toujours autant, c’est tout naturellement que je lui ai demandé s’il voulait bien me concocter une nouvelle bannière, qui je l’espère, vous plaira autant qu’à moi ! Je trouve qu’elle correspond bien au contenu du blog et lui apporte une belle modernité.

Sous vos applaudissements !

La constance dans les oeuvres de SLip, c’est le contraste totalement réjouissant entre les images vintage détournées et les visuels aux couleurs saturées. Ses oeuvres nous interpellent, jouant avec l’absurde et beaucoup de second degré. Son univers fourmille de détails ironiques et de références rétro, tout en étant bien ancré dans l’actualité et et le quotidien.

Estime de soi – SLip

L’actu de SLiP : il est dans le dernier Flush Magazine, et fait la couverture de 7Magzine. Il expose en ce moment à La Commune et ce jusqu’au 20 Octobre : Autophagie, après moi le déluge. Il est aussi présent à l’Art’Cuterie, un chouette concept store / barbier / tatoueur / etc… lyonnais (pas dans le 7ème mais à la limite donc ça va).

Il a également crée une série de stickers de décoration pour Modern Art Family que vous pouvez commander ici.

Sticker Grimpette – SLip pour Modern Art Family

Et il a plein de projets sympas à venir, dont une nouvelle expo pour 2020 et une collab’ pour des hoodies et des tee-shirts : hâte de voir ça ! Vous pouvez suivre toute son actualité sur iamslip.com

Allez, je vous laisse admirer son travail, moi je m’en vais écrire de nouveaux articles, pour faire honneur à mon nouveau SLip !

(R)évolution

Cela fait un moment que cet article est en gestation, sans que je sache par quel bout l’aborder. Mais les 10 ans tout neufs du blog m’ont poussée à le finaliser (il était dans les brouillons depuis fin 2016 quand même…).

Si vous suivez ce blog depuis un moment, peut-être avez-vous remarqué un changement dans le contenu des articles au fil des années, et notamment depuis 3/4 ans.

Alors qu’au départ ce blog relayait les bons plans shopping et autres promotions, les bonnes affaires et les nombreux looks composés à partir de nouveautés, il a peu à peu évolué vers du partage de customisations, des photos de voyage, des bons mots d’enfants, toujours saupoudré de looks mais à partir de « vieilles » pièces, avec encore des nouveautés, certes, mais de plus en plus d’achats de seconde main.

Car depuis 2009 (10 ans donc), j’ai évolué (heureusement) et ce blog a suivi cette évolution (inévitablement).

Cela fait 4 ans maintenant que j’ai véritablement souhaité aller vers un allégement de mes possessions et un changement dans ma manière d’acheter, de façon générale.
C’était l’époque des résolutions de début d’année, et je me disais que le rangement de mes placards devenait urgent : que ce soit dans la cuisine ou les chambres des Soeurs, dans mon armoire comme dans les tiroirs de la salle de bain, il y avait un trop-plein de choses qui m’empêchait de profiter vraiment de certaines pièces de l’appartement comme de ce que j’avais.

Rien à voir avec des envies de changement comme j’avais déjà eu : nouveaux meubles, aménagement différent, renouvellement de garde-robe. Non, c’était plus profond, comme si je voulais m’alléger.

Le plus difficile a été d’entamer le mouvement et de le poursuivre… Je suis passée et continue à passer par des phases de tri et de rangement frénétiques comme des phases où j’ai l’impression de faire du sur-place, comme engluée dans toutes mes possessions.

Car ce que j’étais loin d’imaginer quand je me suis lancée là-dedans, c’est que cela prendrait autant de temps. Il peut se passer plusieurs semaines, voire plusieurs mois entre deux phases. Je ne sais pas si c’est le processus habituel mais j’ai l’impression que le temps joue un rôle important dans la maturation du projet.

Et comme celui-ci concerne aussi bien la garde-robe que le reste, le tri n’est pas évident du tout.

Quand on commence à s’intéresser à la question, on trouve de nombreux livres et blogs sur le sujet : « La magie du rangement « de Marie Kondo ou « l’art de l’essentiel » de Dominique Loreau pour les plus connus, des blogs qui parlent de garde-robe capsule et de minimalisme et autres projets 333.

Même s’ils sont instructifs et qu’on peut y glaner des trucs et astuces pour arriver à trier, « jeter » et ranger, je pense que chaque démarche est personnelle : chacun avance à son rythme, en fonction de ses motivations et besoins. Et dans mon cas, il y a(vait) du boulot !

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fan de fringues et de chaussures : je peux craquer pour une belle coupe, un joli tombé, l’originalité d’un motif mais aussi pour une super promotion, la renommée d’une marque, un achat impulsif.

Alors que jusque-là, avoir près de 100 paires de chaussures, un stock de fringues bien fourni, des tas d’accessoires, me donnait l’impression d’avoir le choix ; j’ai soudain réalisé qu’en fait, très peu de ces choses me plaisait vraiment et que sur 6 tops je n’en portais régulièrement que 2, qu’une paire de chaussures pouvait ne pas être portée plusieurs saisons de suite par manque d’opportunité.

Quand j’ai commencé à organiser les ventes privées, dans l’objectif de vider mes placards, j’ai réalisé que les pièces dont je me séparais étaient celles qui ne me correspondaient pas, soit pour une question de taille (plus de S ? oh, un M ira bien aussi, porté un peu loose), soit parce que j’avais fantasmé l’image que j’aurais en les portant (une jupe en cuir noir ? trop rock !), soit parce j’avais cédé à l’appel de la bonne affaire alors que je n’en avais pas besoin (une paire de baskets de la marque XXX à ce prix-là, ça n’arrive qu’une fois tous les siècles, tant pis si la couleur est… originale), soit un peu de tout ça en même temps.

En allant plus loin dans la réflexion, je me suis dit qu’une des raisons pour lesquelles j’avais 6 tee-shirts blancs mais que je n’en portais régulièrement que 2, c’était que les 4 tee-shirts ne me satisfaisaient pas totalement : un col pas assez large, une matière trop collante, une étiquette qui gratte, une coupe trop longue, une petite tâche…
Il n’empêche que ces tee-shirts que je possède sans les porter prennent de la place dans mon tiroir et dans ma tête.

On pourra se poser la question de l’achat dans un autre article, celui-ci étant déjà suffisamment long comme ça, mais le propos d’aujourd’hui, c’est d’officialiser ce tournant qu’a pris le blog et que vous avez certainement noté.

Après est-ce l’air du temps, une conscientisation de l’urgence d’agir face aux conséquences écologiques d’une consommation effrénée (souvenez-vous j’en parlais déjà ici) ou une évolution personnelle qui s’inscrit dans une révolution globale, je ne saurais pas le dire.

Mais l’essentiel est là : changer…

Harry Tricoteur et l’écharpe de feu

Ce titre vous est gracieusement offert par les Soeurs : je pense que pour les titres d’articles pourris, la relève est prête 😉

Cela fait un moment qu’on n’a pas parlé tricot par ici ! Et pourtant, depuis la dernière fois, j’ai terminé plusieurs ouvrages que je n’ai pas encore eu le temps de vous montrer… J’espère pouvoir les shooter très bientôt.

Mais je voulais vous parler en priorité de ma dernière réalisation, que j’ai faite en 5 jours, enfin 5 soirées pour être plus précise. En effet, je me suis dit que ce tuto pour tricoter une écharpe pourrait vous être utile, à l’approche de l’hiver, car il arrivera bien un jour, foi de Jon Snow 😉

Figurez-vous que je n’avais jamais fait d’écharpe, alors que c’est habituellement la première chose que les personnes font quand elles se lancent dans le tricot…

Il se trouve que par ici, nous sommes de grands fans d’Harry Potter, et ce avant même l’arrivée des Soeurs. Mais désormais, la plus calée, c’est Grande Soeur : elle est complètement accro à cet univers et est incollable sur tous les personnages, lieux et autres sortilèges.

Vous me voyez venir, j’ai donc décidé de lui tricoter une écharpe sur le thème d’Harry Potter, et plus précisément aux couleurs de Gryffondor, à savoir rouge sombre et jaune d’or. Je voulais de la véritable laine et surtout utiliser une taille d’aiguille en 5 minimum pour que l’ouvrage avance vite.

J’ai trouvé mon bonheur comme à mon habitude à l’Atelier de la création, dans le 1er, où les vendeurs sont de très bon conseil. Ils m’ont orientée sur la laine mérinos Aubusson de Fonty, de fabrication française (made in Creuse même), à la fois douce et chaude et qui se tricote super bien, en aiguille de 5. C’est pour déterminer le nombre de pelotes que cela s’est avéré un peu compliqué, car selon le point utilisé, la consommation diffère. Et comme je n’étais pas encore fixée, ni sur le point ni sur le rythme des rayures, on a estimé à la louche qu’il me faudrait 6 pelotes pour faire une écharpe d’1,60 m.

Grande Soeur a choisi d’alterner une grande rayure rouge avec 2 petites rayures jaunes, sans franges. Et moi, après avoir comparé les différents points possibles, je suis partie sur de la fausse côte anglaise, point de référence pour les écharpes. Il a l’avantage de ne pas rouler comme le jersey, de moins consommer de laine que le point mousse, et d’être réversible.

J’ai monté 43 mailles qui représentent une largeur d’écharpe d’une quinzaine de centimètres (pour ce point, il faut  un nombre de mailles multiples de 4, et rajouter 3 mailles). On commence par 3 mailles endroit, puis on alterne 2 mailles envers et 2 mailles endroit. On termine le rang avec 2 mailles endroit. Et on recommence, à l’identique, jusqu’à atteindre la longueur voulue.

Pour les rayures, j’ai déterminé que j’alternerai une bande rouge de 20 rangs, 1 bande jaune de 5 rangs, 1 bande rouge de 5 rangs et 1 bande jaune de 5 rangs avant de repartir sur une bande rouge de 20 rangs. A recommencer jusqu’à atteindre la longueur désirée, à savoir 1,80 m pour cette écharpe. Le plus long, ça a été de rentrer les fils une fois l’ouvrage achevé : j’ai dû y consacrer une soirée entière… Mais je suis bien contente du résultat !

Grande Soeur est ravie, elle attend avec impatience qu’il fasse suffisamment froid pour pouvoir la porter et a déjà prévu de la mettre pour aller voir le 2ème opus des Animaux Fantastiques 😉

Alors, prêt(e) à dégainer les baguettes aiguilles ?

The concrete and the clay

Vous vous souvenez peut-être que j’avais fait une initiation à la linogravure il y a quelques temps ? C’était chez Affichage Libre, un atelier situé dans mon 7ème chéri. Il se trouve que l’atelier propose aussi des cours de modelage – sculpture sur plâtre et que j’avais bien envie d’essayer.

Une lettre au Père Noël plus tard, j’ai donc pu faire connaissance avec l’art du modelage puis de la sculpture, selon la technique de la ronde-bosse (en gros, cela concerne toutes les sculptures reposant sur un socle, contrairement aux reliefs qui sont apposés sur un support comme un mur, un plafond…).

Il m’a tout d’abord fallu choisir un modèle, ce qui n’était pas évident… J’ai finalement opté pour la reproduction d’un buste en bronze, d’une guerrière vietnamienne, ayant appartenu à mes grand-parents et qui orne aujourd’hui la cheminée de mon frère. Ce n’était clairement pas le choix de la facilité pour une initiation mais bon, vous me connaissez, j’aime bien les défis 😉

On commence donc par modeler la terre pour obtenir la forme souhaitée, qu’on va travailler par ajout de matière.

Après avoir défini les grandes lignes du sujet, on rentre dans les détails pour façonner le visage, les épaulettes, le casque.

J’avais dans l’objectif de simplifier et de ne pas reproduire tous les motifs mais même en restant très primaire, cela a représenté un sacré boulot, beaucoup plus rapide à décrire ici qu’à réaliser : il m’aura fallu 3 séances de 2 heures pour terminer ne serait-ce que la phase de modelage !

Cette première épreuve en terre va servir à la réalisation du moule : après avoir inséré une corde sur les arêtes du buste pour faciliter le démoulage, il faut projeter du plâtre liquide coloré afin de complètement la recouvrir.

Une fois que le plâtre a pris, on tire sur la corde (ha ha) pour diviser le moule en deux et on enlève la terre afin d’obtenir les 2 parties qui vont composer le moule.

Avant de rassembler à nouveau les 2 pièces, on prépare la surface intérieure avec un rebouche-pore à base de savon noir (il y a certainement un autre ingrédient mais je ne me souviens plus de ce que c’est), ce qui va également faciliter le démoulage par la suite.

On positionne les 2 morceaux ensemble, en respectant le plan de joint et en renforçant cette démarcation avec de la fibre mélangée à du plâtre pour recréer un moule d’un seul tenant. Une fois tout cela mis en place, on va couler le plâtre à l’intérieur du moule et bien mélanger à l’aide d’un bâton afin d’éliminer au maximum les bulles d’air qui pourraient se former.

Il ne reste plus qu’à attendre que le plâtre prenne avant de casser le moule et obtenir le buste en plâtre final, qu’il faudra retravailler en ponçant, sculptant et ajoutant toutes les finitions.

Pour ma part, j’ai attendu presque 2 mois car entretemps je suis partie en Corse puis le mois de Septembre est passé sans que je puisse trouver du temps pour poursuivre le travail. Je vous propose donc d’attendre vous aussi,  la suite dans un prochain article !

A quoi va ressembler ma sculpture après démoulage, va-t-elle s’en sortir sans dommage ? Suspens…

DIY zéro déchet : les carrés nettoyants

Vous vous souvenez que j’avais décidé de réaliser mes propres cotons à démaquiller avec des chutes de tissus ? Je les utilise toujours et j’en suis ravie. Pour l’application de la lotion astringente et pour le démaquillage, c’est la taille parfaite.

Du coup quand j’ai eu dans mon entourage deux heureux évènements, je me suis lancée dans la réalisation de carrés un peu plus grands pour la toilette de ces petits anges.

J’ai choisi deux tissus tout doux, dont un plus épais et un peu moins absorbant pour une application du lait plus facile.20 cm de tissus sont largement suffisants, surtout avec 1,50 m de large… J’ai encore du rab pour les prochains cadeaux de naissance (ou pour moi);-)

J’ai d’abord découpé des carrés, plus larges que le gabarit : c’est plus rapide et plus simple. Il faut bien penser à assembler les faces extérieures l’une contre l’autre car on coud sur l’envers.

Une fois que tout est coupé et assemblé, il ne reste plus qu’à coudre ! Ensuite seulement j’ai découpé les angles pour me rapprocher de mon gabarit qui avait des angles arrondis.

Alors si vous n’avez pas de machine, sachez qu’il est tout à fait possible de coudre à la main, sauf que cela prend un temps infini. Pour le premier exemplaire, dans un moment de folie, je me suis lancée avec une aiguille et du fil et cela m’a pris 30 minutes. Autant vous dire que je n’ai pas réessayé et que j’ai sorti la machine à coudre : en 2 minutes chrono c’était terminé. Il n’y a pas photo comme on dit ;-).

Il faut bien penser à laisser un petit espace non cousu pour retourner le carré sur l’endroit et bien repousser les coins avec une pointe avant de coudre ce dernier bout, à la main cette fois, plus le choix.

Cela m’a pris 2 heures pour réaliser 16 carrés. Je réalise que je n’ai pas de photo d’un carré entièrement terminé et recousu mais croyez-moi sur parole : ça rend bien !

Cela permet de faire un cadeau de naissance personnalisé, utile et respectueux de l’environnement : elle est pas belle la vie ? 😉

 

Porter le chapeau

Mon pauvre panama, il a fait le Vietnam et ne s’en est pas remis !

Moi qui pensais que j’allais le garder année après année et qu’il allait se patiner gentiment avec le temps, je n’étais que tristesse en le voyant tout piteux. Comme j’y suis attachée, je ne voulais pas le jeter mais il était juste in-mettable en l’état.

J’avais un bout de biais qui traînait d’une ancienne customisation de robe et je me suis donc lancée.

J’ai commencé par coudre par en-dessous le bord du biais sur tout le contour du chapeau, puis j’ai refermé le biais à nouveau tout autour du contour en veillant à faire des points pas trop visibles.

Et le temps d’un épisode de The Man in the High Castle, j’avais terminé ! Je ne risquais pas grand chose d’essayer de le customiser un peu et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce que cela rende aussi bien.

Comme le contour kaki tranchait un peu trop avec le ruban noir, j’ai décidé de faire le rappel en juxtaposant le biais dessus.

Je suis ravie d’avoir réussi à lui redonner une seconde jeunesse et de continuer à le porter encore (au moins) cet été !

 

 

Un bon coup de teinture

Il arrive d’avoir dans sa penderie, un vêtement qu’on adore mais dont la couleur est un peu défraîchie et/ou ne nous plaît plus. L’astuce dans ces cas-là (et quand la matière le permet), c’est de le teindre pour lui donner une nouvelle jeunesse.

Je l’ai beaucoup fait pour des pièces blanches ou claires qui avaient perdu de leur éclat avec le temps, avec parfois la surprise de voir ressortir les coutures garder la couleur d’origine. Cela créait des contrastes parfois très intéressants, mais aussi parfois affreux.

Avec mon homme, on aime bien les sahariennes marron 😉

J’aime bien la surprise à l’ouverture de la machine, c’est un peu comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber (paie ta référence cinématographique).

Avec l’expérience, je réalise que la teinture fonctionne avec des vêtements dont j’aime vraiment la coupe et qui sont « indispensables » à ma garde-robe.

J’en veux pour preuve ce short, acheté il y a 25 ans chez Naf Naf (à l’époque où il y avait une boutique outlet à la Part-Dieu, c’est dire !) qui était d’un très joli blanc cassé mais qui a fini par jaunir, voire se tâcher et même se trouver, à force d’être porté sans cesse tous les étés. Je l’ai teint en bleu marine il y a quelques années et continue toujours à le mettre.

Ou encore cette saharienne Comptoir des Cotonniers, qui doit bien avoir une douzaine d’années et qui avait fini par se décolorer au soleil. Un petit coup de teinture dans la même couleur et hop, elle est réellement comme neuve !

Idem pour cette jupe Somewhere, qui commençait également à montrer des signes de fatigue.

Cela peut fonctionner également en cas de tâches légères mais seulement sur les pièces claires et que vous décidez de teindre dans une couleur très foncée.

Ainsi pour ce chino Gap qui s’est décoloré suite à un nettoyage (de tâche donc) au savon : il y avait une auréole claire là où j’ai frotté (note pour plus tard : ce savon est donc un super détachant). Je vous le montre porté dans un prochain look.

Pour les autres, tee-shirt ou débardeur à la coupe pas fabuleuse mais que je ne voulais pas écarter avant d’avoir tenté un petit coup de couleur, c’est un peu la loterie et je dirais que pour l’instant, je ne suis pas vraiment convaincue du résultat.

Le cas de ma jupe Kookaï est assez particulier : si vous me suivez depuis un moment, vous l’avez certainement déjà vue ici ou là et je vous ai toujours dit que je n’arrivais pas à savoir si j’aimais ou pas sa couleur, alors que sa coupe est géniale. Comme je rencontrais quelques difficultés à l’associer, je me suis décidée à la teindre dans le coloris Denim foncé mais j’avoue que je ne l’ai pour l’instant pas plus portée… A voir à l’usage.

Conclusion : la teinture, c’est pour les pièces sûres (le slogan de folie).

Blague à part, quand on cherche à limiter sa consommation de vêtements, je pense sincèrement que la teinture est une option à considérer !